Pour le plus clair de mes premiers trente ans sur terre, j’étais une indécrottable perfectionniste. Cette attirance vers la perfection m’apparaissait alors comme l’attitude la plus protectrice dans ces moments où le monde autour de moi semblait injuste, incertain, effrayant. Elle me semblait être la réponse que mes professeurs, puis mes employeurs, attendaient de moi lorsqu’ils me demandaient de citer mon ‘plus gros défaut’. Un peu comme cocher une case afin d’obtenir l’approbation du plus grand nombre. En realite, cette habitude est grandement toxique. Mais il est possible de s’en debarrasser…